Janevski: "Le Standard est comme Bruges en 2007"
Cedomir Janevski se souvient que personne ne donnait une chance à ses Blauw en Zwart
- Publié le 20-03-2016 à 11h57
- Mis à jour le 20-03-2016 à 11h59
Cedomir Janevski se souvient que personne ne donnait une chance à ses Blauw en Zwart. Ce dimanche, on vivra le remake de la finale de Coupe de Belgique de 2007. Ce sont à nouveau Bruges et le Standard qui fouleront la pelouse du stade Roi Baudouin.
Bien sûr, les joueurs ont changé. Les coaches aussi. A l’époque, sur le banc brugeois, on retrouvait Cedomir Janevski. Face à lui, c’était Michel Preud’homme. MPH sera cette fois dans l’autre camp. La situation actuelle est, elle aussi, inversée.
"En 2007, personne ne donnait la moindre chance à Bruges", se souvient Cedomir Janevski. "Le Standard avait une superbe équipe avec des joueurs comme Conceição, Defour, Fellaini, Witsel, Jovanovic, Dante, etc. Deux semaines avant la finale, on avait perdu 1-0 au Standard. Les Liégeois avaient décroché leur ticket Uefa contre nous. Nous avions fini le championnat à la 6e place, sans être européen..."
Le coach blauw en zwart s’attendait à cette issue en championnat.
"J’avais repris l’équipe fin janvier (NdlR: Emilio Ferrera n’avait pas résisté à une défaite contre Roulers, qui reléguait Bruges, 5e, à cinq points des places qualificatives pour l’Europe) mais à cinq journées de la fin, j’avais compris qu’on ne finirait pas le championnat avec un ticket européen. Sans le dire aux joueurs, évidemment, j’avais décidé de tout miser sur la Coupe."
Pourtant, cela s’annonçait mal en demi-finale. Bruges avait été battu 3-1 au match aller à Gand.
"Balaban avait marqué le fameux but à l’extérieur en toute fin de match. Mais la direction brugeoise n’y croyait plus. Et comme ils pensaient qu’on allait finir la saison sans rien, ils avaient déjà décidé de préparer la saison suivante. Ils avaient déjà choisi de la commencer avec un autre coach, Jacky Mathijssen. Je suis resté pro, déterminé à tout donner pour ce Club qui a beaucoup signifié pour moi. Et il se fait qu’au match retour contre Gand, on a peut-être sorti notre meilleure prestation de la saison. Sous les yeux de Jacky Mathijssen, qui était en tribune, on a gagné 2-0 et on s’est qualifié pour la finale !"
Une finale que Cedomir Janevski a donc préparé à travers les derniers matches de champpionnat.
"Avec Fellaini et De Camargo, notamment, le Standard avait de la taille et du physique dans l’entejeu et en soutien d’attaque. Pour contrer cela lors de la finale, j’avais replacé Clement comme médian défensif lors des derniers matches de championnat."
Cela avait payé car Bruges avait gagné la bataille de l’entrejeu. Le Standard n’avait pas su être dangereux. Contrairement à Mannaseh Ishiaku, l’unique buteur de la finale.
"Avant que je reprenne l’équipe, Ishiaku n’était pas titulaire. C’était Salou, avec Matondo en joker. Dès mon deuxième match, j’avais relancé Manasseh. C’était contre Anderlecht et il avait marqué deux buts. Malheureusement, malgré ce 2-0, Anderlecht avait arraché le partage 2-2. En finale, en revanche, son but a suffi."